Escroquerie visuelle : Un plagiat flagrant dans notre administration communale ?

Sincèrement, si notre Administration communale cherche réellement à nous prendre pour des naïfs… elle ne pourrait pas mieux s’y prendre.

Comme beaucoup d’autres, je viens de découvrir le nouveau logo (n°1) de notre Administration communale. Étant donné que le 1er avril est déjà passé, je doute qu’il s’agisse d’une plaisanterie.

D’emblée, une étrange familiarité frappe l’œil… On ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec l’iconique Opéra de Sydney. Une inspiration assumée ? Les recherches se poursuivent pour percer le mystère qui semble planer autour de ce nouveau logo.

Trop bien emballé pour être vrai ?

En effet, afin de présenter ce vendredi ce projet, notre Administration l’a trop bien emballé : « « Quand la cellule développement commercial a été créée, on m’a demandé de faire un logo Mouscron Commerce. On ajoutait alors encore de la confusion. C’est de ce constat que c’est parti avec un nouveau logo Mouscron qu’on décline ensuite pour les différents services« , explique le chef de projet Guillaume Marquette.

« Nous avons réalisé ce travail en interne, plutôt que de le confier à une société moyennant des dépenses » explique Guillaume Marquette, responsable de la cellule Développement commercial de Mouscron, et concepteur du logo. « Je tiens à souligner le travail d’équipe. On a étudié la charte graphique d’un bon logo, en se fixant des critères comme une reconnaissance facile (on voit 1.200 logos chaque jour), le fait qu’il soit flexible, déclinable, mémorisable, simple. On a observé la tendance actuelle, et on y a injecté les spécificités mouscronnoises. Quand on voit le logo Nike, on ne se dit pas « Waouw, une virgule, c’est magnifique », mais c’est juste un logo réussit » souligne-t-il au journaliste de Sud-Presse.

On a tout simplement envie de rire ou plutôt de pleurer en connaissant la suite.

Et ce logo ?

Revenons à nos investigations sur le logo en question. Une rapide recherche en ligne révèle plusieurs logos présentant une étrange similitude… Sans évoquer ouvertement le plagiat, les similarités (logo n°2) avec celui de la société Maximum Real Estate Marketing + Consulting basée en Caroline du Nord sont frappantes.

Mais le pire est-il à venir ? Les preuves semblent accablantes lorsque l’on découvre après une recherche approfondie des similarités troublantes sur Pinterest en recherchant des M dans les logos (logo n°3). Les questions fusent alors : sommes-nous pris dans un cauchemar éveillé ?

Il est flagrant pour quiconque observe attentivement que le logo de notre Administration que celui-ci a été largement emprunté voire détourné à une échelle impressionnante. Les indices pointent vers un plagiat ou une copie quasi intégrale sans laisser beaucoup de place à l’interprétation.

Et maintenant ?

Les Citoyens Mouscronnois méritent des explications car la réputation de notre Administration ainsi que celle de certaines personnes en particulier a été sérieusement ternie.

Bien que la conception financièrement peu coûteuse de ce logo n’ait nécessité que quelques minutes de recherche en ligne, l’impact sur la réputation et la crédibilité de notre ville est indéniable.

Dans un tel cas, les opinions divergeront certainement mais elles révèleront probablement le manque de professionnalisme des concepteurs du logo de notre Administration. Cette affaire soulève des questions légitimes auxquelles il convient de répondre avec transparence et clarté.

Guillaume ? Vous avez dit Marquette ?

Pour l’anecdote, faut-il ici rappeler que Guillaume Marquette, le chef de ce projet n’est autre que le fils du docteur Freddy Marquette, militant socialiste de la première heure et ancien président du CPAS. Un poste où il excellait à merveille et faisait l’unanimité hormis chez les Ecolos

Sur Linkedin, on remarque que Guillaume Marquette est Responsable Développement Commercial à la Ville de Mouscron. Un poste qui à l’origine était paraît-il initialement prévu pour Stéphane Pauwels.…

Guillaume a également été responsable administratif/communication à l’Ecole des Sports mais aussi responsable formation au service informatique de notre Administration.

Si ce n’est pas mentionné sur son Linkedin sachez que Guillaume Marquette a travaillé à l’Administration communale au service du socialiste Gaëtan Vanneste lorsque ce dernier était Echevin des Sports.

Suite à des soucis au Service des Sports, il a été détaché à l’ICET comme employé administratif lorsque le socialiste Jean-Pierre Perdieu était Echevin de l’instruction publique.

En remontant un peu plus loin, il a également œuvré pour le CPAS où son papa Freddy alors Président du CPAS lui avait aussi créé un poste pour le recyclage de l’électroménager dans la rue de Roubaix.  

Une hypothèse audacieuse se dessine : en cas de nécessité pour le Parti Socialiste de renouveler son logo, il est peu probable qu’il se tourne vers Guillaume Marquette pour cette tâche.

Alors que les rumeurs se multiplient depuis hier affirmant que les socialistes Mouscronnois se contenteraient d’un seul poste d’Echevin en la personne de Christiane Vienne (probablement aux finances, où elle a fait ses preuves, bien aidée il est vrai par l’Institut Emile Vandervelde), pour rejoindre la nouvelle majorité au soir des prochaines élections communales d’octobre, une question brûle les lèvres : devrions-nous nous attendre à une gestion similaire si les socialistes participent au pouvoir à Mouscron ?

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Le Retour de « Wonder Woman » Vienne

Après le retour politique remarqué de Jean-Claude Vancauwenberghe à Charleroi, c’est au tour d’un autre poids lourd du Parti Socialiste de faire son come-back mais cette fois à Mouscron.

A quelques mois des élections communales, Christiane Vienne vient donc au secours de sa petite protégée Fatima Ahallouch.

Cette dernière espère capitaliser sur le retour de Vienne pour regagner le soutien d’une partie de l’électorat socialiste notamment face à la montée en puissance du PTB dans la région.

Si le titre accrocheur de L’Avenir du jour prétend que cette arrivée est « inattendue », est-ce vraiment le cas ?

Certainement pas.

Les récentes démissions ont été marquées par un contexte tendu alors que les élus désignés pour remplacer les deux représentants de Dottignies ont fait le choix de ne pas siéger manifestant ainsi leur opposition à Fatima. À ce jour, si le remplacement de Guillaume Farvacque a été acté, le remplacement de Marianne Delporte reste en suspens laissant planer une incertitude quant à la direction que prendra cette transition au sein du Conseil.

L’arrivée de Christiane Vienne ne me surprend guère. Je confirme le contenu de mon article daté du 1er février où je pose la question suivante « « Pour tenter de remettre le Parti socialiste mouscronnois sur de bonnes voies, devrions-nous anticiper le retour de l’ancienne conseillère communale et ministre Christiane Vienne prête à mettre de côté ses engagements dans la franc-maçonnerie pour endosser le rôle de sauveuse pour Fatima Ahallouch sa protégée en difficulté ? ».

L’arrivée de Christiane, vraisemblablement orchestrée par Demotte, met en évidence les liens profonds entre Fatima et lui étant donné que c’est grâce à son soutien qu’elle a grimpé les échelons de la politique belge. Il est également pertinent de souligner que Christiane a occupé le poste de directrice-adjointe de Cabinet sous Demotte à une certaine époque.

Ce retour devrait certainement réconforter Fatima. A l’heure actuelle, elle multiplie les apparitions publiques et les visites dans les sections du PS ainsi que chez de nombreux commerçants pour effectuer ses selfies. Ces derniers espèrent évidemment la voir revenir après les élections et pas que pour un egoportrait.

La situation au sein du PS de Mouscron semble-t-elle vraiment si précaire pour qu’ils fassent appel à la septuagénaire Vienne ?

C’est curieux de noter que Christiane, ancienne Secrétaire Fédérale du MOC (Mouvement Ouvrier Chrétien), partage la même date de naissance (18 juillet 1951) qu’Elio Di Rupo qui l’a convaincue de rejoindre le PS avec les mots : « Si tu acceptes (de venir au PS), tu ne le regretteras pas ».

Espérons néanmoins qu’elle saura faire entendre sa voix de manière plus percutante que celle d’Elio Di Rupo, parodié de manière savoureuse par le talentueux imitateur hurlu Fabian Le Castel.

Vraiment « socialiste » Christiane ?

A la lecture des articles parus dans L’Avenir et dans La Dernière-Heure du jour, certains ne pourront s’empêcher de sourire en découvrant ses affirmations : « J’ai toujours fait de la politique car je suis socialiste ». Serait-ce là une tentative de réécriture de l’histoire politique locale ou simplement une stratégie habile pour redorer son image ?

On peut aisément comprendre la réticence de l’ancienne conseillère communale Ecolo à « se mêler des problèmes locaux du parti (socialiste) » surtout après avoir été désavouée par des assemblées générales du PS en 2012 lors de l’affaire « Farvacque-Vanneste ». Dans son entretien avec Wilfried, elle admet sans détour : « Au niveau communal, je n’ai jamais réussi à rassembler. Le parti socialiste local a toujours été rongé par des querelles internes ».

Aujourd’hui, d’aucuns aimeraient connaître les véritables motivations du retour de Christiane Vienne pour les élections communales. Est-ce un véritable soutien à Fatima ou bien s’agit-il simplement d’une promesse de récompense sous forme de faveurs politiques faites à Christiane ou à son entourage déjà très proche des Cabinets socialistes ? Les spéculations vont bon train dans les coulisses de la politique locale.

Prochain épisode

Qui donc pourrait être invité par Fatima Ahallouch à rejoindre sa liste pour les prochaines élections communales, apportant des voix sans pour autant lui faire de l’ombre ?

L’ancienne Echevine et Députée Annick Saudoyer pourrait-elle être tentée de replonger dans le jeu politique ? Jean-Pierre-Perdieu ancien Député et Echevin qui était proche des pensionnés socialistes, sans doute toujours en guerre avec Saudoyer et qui semble peu enclin à partager la scène avec Christiane Vienne. S’il était disposé à le faire, il lui faudrait rétablir sa résidence à Mouscron.

En somme, les conjectures vont bon train dans les cercles politiques où chaque mouvement est minutieusement calculé et analysé

La vérité sur les festivités du 1er mai

Le 1er avril dernier, j’avais annoncé un « couscous-party » pour le 1er mai à la Maison du Peuple de Dottignies en présence de Fatima Ahallouch. C’était évidemment une blague de circonstance. Guillaume Farvacque, gérant de l’établissement, a sans doute frôlé l’AVC en découvrant cette annonce.

Il semblerait que le « couscous-party » annoncé dans mon article du 1er avril soit remplacé par un jambon braisé pour les festivités du 1er mai au bastion socialiste de Dottignies. Les Maîtres de cérémonie Guillaume et son acolyte Marianne animeront la fiesta ! Faut-il rappeler qu’ils ont tous deux jeté l’éponge au Conseil communal ?

Humour quand tu nous tiens !

Qui sait, peut-être que certains habitués seront surpris ! La politique locale réserve toujours des surprises même dans nos assiettes.

Le chocolat dottignien : « ça roule ma poule »

Le chocolat belge, au même titre que les frites, les gaufres, les moules-frites, les cuberdons et la bière, occupe une place de choix dans notre patrimoine gastronomique. Cette tradition culinaire est sublimée par l’humour caractéristique de la Belgique souvent salué par nos voisins Français. Cet équilibre entre saveurs exquises et esprit jovial forge un mélange inimitable symbolisant l’identité belge avec panache.

Une expo « Bel’Oeuf » pour une bonne cause

C’est jusqu’au 1er avril 2024 à l’Hôtel Amigo que vous pourrez découvrir et admirer à deux pas de la superbe Grand-Place de Bruxelles, la deuxième édition de Bel’œuf sur le thème « Le surréalisme à la belge ». Des chocolatiers belges vous présentent leur savoir-faire dans cette exposition mettant en avant des œufs en chocolat plus que raffinés.  Les achats effectués lors de cette exposition serviront à un projet destiné à améliorer les conditions d’accueil des enfants malades de l’hôpital Saint-Pierre.

Les artisans chocolatiers de Dottignies font sensation à Bruxelles !

Un duo incontournable de la scène chocolatière originaire de Dottignies s’illustre avec éclat dans une exposition d’envergure à Bruxelles où l’originalité côtoie la générosité. En effet, nos maîtres chocolatiers de la Cité de la Main dont le savoir-faire n’est plus à démontrer, ont décidé d’ajouter une touche insolite à leurs créations représentatives de la Belgique, voire de la Wallonie : les nids-de-poule.

Actuellement présentée à l’Hôtel Amigo, leur pièce maîtresse est un œuf de Pâques géant enrichi de ces fameux nids-de-poule. Ce qui distingue cet œuf dottignien des autres, c’est l’humour subtil qui s’en dégage. Une démonstration éloquente du fait que nos chocolatiers locaux sont à l’écoute de l’actualité wallonne voire communale.

En effet, les problèmes récurrents liés à l’état de nos routes ne cessent d’alimenter les discussions notamment à la Cité de la Main. Nos chocolatiers n’ont donc pas eu à chercher bien loin leur source d’inspiration.

Cette initiative est susceptible de susciter un avis favorable chez les visiteurs wallons qui auront l’occasion d’explorer cette exposition. Cependant, il est probable que nos compatriotes flamands y réagissent avec une certaine réserve voire qu’elle ne soit pas pleinement comprise par les visiteurs étrangers, à moins qu’ils n’aient déjà eu l’expérience de nos routes cahoteuses, caractérisées par leurs nombreux nids-de-poule. Dans cette éventualité, l’humour propre à la culture belge devrait être pleinement assimilé et apprécié.

Les Nids-de-Poule : Un indicateur électoral à Mouscron ?

Quant à savoir si notre Echevine des voiries appréciera cet œuf chocolaté c’est une autre histoire ! Toutefois, il est fort à parier que cette création suscitera une pensée quelque peu mitigée de sa part.

Si les nids-de-poule et les dalles de trottoirs déchaussées faisaient office de voix de préférence lors des prochaines élections communales, Marie-Hélène Vanelstraete serait sans conteste en passe de devenir la nouvelle Première Dame de Mouscron et « Bye Bye Brigitte » … 

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Les divulgations superficielles des politiciens

La presse écrite francophone se voit octroyer un soutien annuel non négligeable de la part de la Fédération Wallonie-Bruxelles à concurrence de 9.686.000€. Si 48% de cette aide intervient dans la masse salariale des journalistes professionnels, le reste est destiné à préserver la diversité éditoriale.

Parlons-en de cette « diversité éditoriale »

Probablement inspirée par les exemples de l’ancien président des États-Unis Barack Obama, qui régulièrement partage ses chansons préférées, et en vue des élections à venir, une certaine presse belge consacre deux pages de son édition du jour à une enquête intrigante sur les goûts musicaux de nos dirigeants politiques.

Ben oui, après les vacances des politiciens, place à la musique. Cette approche suscite légitimement des interrogations sur le caractère sensationnaliste de cette tendance appelée parfois journalisme jaune !

Alors que chaque lecteur a eu l’opportunité de découvrir les tendances musicales, il semblait évident qu’aucun politicien n’oserait avouer son penchant pour les chansons paillardes.

Mon mix pour nos politiciens

Je m’amuse à imaginer quelles chansons pourraient correspondre à nos politiciens.

Pour Maxime Prévot, je vois bien « Jésus Christ » de Johnny Hallyday. Caroline Désir pourrait se pencher sur « L’école est finie » de Sheila. Quant à Georges-Louis Bouchez, j’avais choisi Gilles Servat « Les prolétaires » de Gilles Servat avant de pencher pour « Ma gueule » de Johnny Hallyday semble lui coller à la peau. « Pour un flirt avec toi » de Michel Delpech correspondrait parfaitement à Ludivine De Donder. La chanson « La cage aux oiseaux » de Pierre Perret semble taillée sur mesure pour Jean-Marc Nollet. Pour Raoul Hedebouw, rien de tel que « Ça ira » d’Édith Piaf. Enfin, même si le choix n’était pas simple et même assez varié, j’ai finalement opté pour « La Retraite » de Gilbert Bécaud pour Elio Di Rupo. De l’autre côté de notre frontière linguistique nul doute que Theo Francken ciblerait « Ma Blonde » de Renaud.

Mais s’il y a bien une chanson qui convient à tout le monde, c’est « Vacances, j’oublie tout » d’Elégance.

La facture d’une mélodie discutable

Alors que votre journal coûte 2,80 € mais 3,30 € le samedi, que les pages sont saturées de publicités, les lecteurs aspirent sans aucun doute à un contenu plus substantiel de leur journal…

Certains journalistes sans doute en mal d’inspiration ne pourraient-ils pas se pencher sur des sujets plus pertinents où au-delà de l’émotion suscitée les problèmes de fond sont abordés ?

Si cette presse désire rester fidèle à son éthique journalistique, voici quelques propositions sérieuses ou non pour enrichir les colonnes de leur journal et éclairer davantage le public sur les aspects méconnus de nos hommes politiques  : préférence entre  commerce de proximité ou  grandes surfaces, connaissance des prix de certains produits et pourquoi pas  leur parfum de glace favori, leur chocolat de prédilection, leur chaîne de télévision favorite, l’âge de leur premier flirt, leur plat préféré, leur cuisine préférée, leur film de référence, leur sport et athlète favori, leur marque automobile préférée, leur parfum préféré, la Miss la plus sexy à leurs yeux et pourquoi pas pousser le bouchon plus loin  avec  leur marque de serviette hygiénique favorite.

Allez go les Z’Amis, y’a du pain sur la planche.

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Quand l’hypocrisie politique se drape de vertu

Après Elio, un autre vétéran de la politique fait parler de lui : Louis Michel, âgé aujourd’hui de 77 ans. En 2023, ce dernier n’a pas hésité à exprimer son opposition totale à la limitation d’âge en politique, déclarant sans réserve : « J’ai un seul regret, c’est d’avoir arrêté si vite ! »

Louis Michel, une figure familière dans le paysage politique, est notamment connu en tant que père de Charles et Mathieu, eux-mêmes actifs dans le domaine politique.

La Dynastie Michel

Chaque parent bien intentionné pense évidemment à l’avenir de ses enfants et c’est donc tout naturellement que ce gentil père a propulsé ses enfants dans l’arène politique, mais pas à n’importe quel poste… Inutile de préciser que pour plusieurs générations, l’avenir financier de la famille Michel est bien assuré.

La Belgique, pays des « nepo babies » de la politique

Alors que de nombreux politiciens insistent sur la complexité croissante de l’engagement politique, une étude de l’Université libre de Bruxelles met en lumière un phénomène intrigant : « Plus d’un parlementaire belge sur dix suit les traces de ses parents ». Cette enquête révèle que cette tendance à la dynastie politique en déclin dans d’autres pays connaît au contraire une montée en flèche en Belgique ». La politologue Brenda van Coppenolle confirme :« les politiciens issus de familles ayant un arbre généalogique médiatisé ont trois fois plus de chances d’être élus que les autres ».

L’argent et la politique se conjuguent

Que doit-on penser de ces politiciens qui se plaignent d’être critiqués mais encouragent en même temps leurs enfants à embrasser une carrière politique ?

Que dire de cette situation où l’argent semble tomber du ciel comme dans le domaine sportif ? Amélie Oudéa-Castera, ministre française de l’éducation, ose déclarer : « Si je rapporte ma rémunération de 500.000 € par an au nombre d’heures que je consacre chaque semaine, je ne suis pas bien payée… »

Et Louis dans tout ça ?

Pourquoi Louis Michel est-il évoqué après Elio ? Tout simplement suite à sa récente apparition dans l’émission « Rendez-vous » présentée par Christophe Deborsu du dimanche 24 mars.

Quelle était donc la raison de la présence du Sieur Michel, Ministre d’État et ancien commissaire européen, sur le plateau de télévision ce dimanche ? Présenté comme un grand sage par Christophe Deborsu, Louis Michel a participé à l’émission abordant le thème « Faut-il en finir avec l’obligation de vote ? », un sujet que j’avais justement traité dans un article la veille de l’émission. C’est donc avec un intérêt accru que j’ai suivi cette émission.

Sur le plateau, le franc-maçon Louis Michel était entouré de la journaliste Astrid Roelandt, représentante du Het Laatste Nieuws, et de Laurent Ryckaert, du nouveau parti politique Blanco.

Pendant l’émission, Laurent Ryckaert a exposé les principes de son parti… L’expression de dédain et de répugnance de Louis Michel à son écoute était palpable. Pourtant, ce parti ne prône en rien les valeurs de l’extrême-droite.

Sans mâcher ses mots, Louis Michel, l’homme qui a la science infuse, a qualifié le parti d’« Antipolitisme, aux ras des pâquerettes, absurde, ça émerge d’une forme d’antipolitisme assez primaire, très peu civilisé, à la limite de l’incivisme, c’est la politique du pire, ce n’est pas important, ça ne mérite aucune attention c’est un non-parti » sont les termes qui sont sortis de la bouche du donneur de leçons qu’est Louis Michel qui ne s’est même pas caché pour ricaner avec un sourire moqueur aux lèvres.

De manière arrogante, Monsieur Michel a également taxé de démagogues ceux qui soutiennent ou pourraient voter pour ce parti.

Cette attitude n’est-elle pas curieuse venant d’un politicien qui proteste régulièrement contre les critiques à l’égard de ses propres enfants ?

Que l’on adhère ou non aux idées du parti Blanco, il faut apprécier le comportement exemplaire de son représentant face à l’attitude méprisante et peu courtoise de Michel.  Le rabaisser de cette manière va au-delà des divergences politiques et remet en question les principes élémentaires de respect.

Alors que la Belgique traverse depuis des années une période de plus en plus difficile marquée par des problèmes financiers, des préoccupations liées à la sécurité et des infrastructures routières délabrées, certains individus, comme Louis Michel et ses enfants, ont été ou sont encore les acteurs qui ont contribué à cette situation tout comme bien d’autres d’ailleurs. Pourtant, malgré cela, cet individu se permet d’ériger sa voix en référence démocratique, proférant des propos outranciers et continuant à s’immiscer dans la vie publique sans le moindre scrupule.

Rarement ai-je entendu un politicien aussi présomptueux et donneur de leçons suscitant autant de dégoût.

Le Sieur Michel semble convaincu qu’il détient le monopole de la vérité démocratique et possède une sagesse infaillible. Ne serait-il pas plus judicieux pour lui de se questionner sur les raisons pour lesquelles un nombre croissant de Belges se désintéressent des élections en Wallonie ?

Un sondage interpellant

D’après une enquête menée par RTLINFO/IPSOS présenté lors de l’émission et portant sur l’intention de vote en vue des prochaines élections, les résultats révèlent une disparité significative entre les régions de la Belgique. Lorsqu’interrogés sur leur intention de voter, dans l’hypothèse où le vote ne serait pas rendu obligatoire, 76 % des répondants en Flandre ont déclaré qu’ils participeraient au scrutin. À Bruxelles, ce pourcentage s’élève à 71 %. Cependant, en Wallonie, seulement 58 % des personnes interrogées ont exprimé leur intention de se rendre aux urnes.

Monsieur Michel, que restait-il de votre programme une fois avancés les compromis nécessaires pour former un gouvernement ?

Dans une approche plus nuancée, Madame Astrid Roelandt a reconnu sans donner son approbation explicite la validité du concept avancé par le parti Blanco.

La posture arrogante et moralisatrice de certains politiciens peut être difficile à avaler. D’aucuns ont bénéficié de décennies de privilèges aux dépens des citoyens belges. Quand on observe l’état actuel de notre pays, ils pourraient probablement faire preuve de plus d’humilité.

L’indignation à l’égard de Monsieur Michel exprimée par de nombreuses personnes rencontrées est révélatrice de la frustration ressentie par les téléspectateurs.

Cette réaction souligne à nouveau l’importance de l’authenticité et de la responsabilité dans la sphère politique. Il reste à voir si Monsieur Michel saura entendre les critiques et agir en conséquence.

Rien n’est moins sûr !

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La résistance têtue d’un politicien vieillissant

Bien des vieux politiciens semblent s’accrocher désespérément au pouvoir.

Qu’est-ce qui les pousse à rester en poste ? Parmi les motivations, la crainte de perdre les privilèges accumulés au fil des ans semble jouer un rôle majeur. Leur identité politique et leur ego peuvent également influencer leur décision tout comme le prestige et les avantages associés à leur position.

Pour certains, les signes extérieurs de pouvoir comme les plaques personnalisées deviennent des symboles de leur statut. Enfin, l’aspect financier ne doit pas être négligé. De nombreux politiciens voient leur mandat comme une source de revenus stables et très confortables.

Vers quels jobs ces politiciens peuvent-ils se tourner pour jouir d’une rémunération aussi confortable sans avoir réellement à rendre des comptes ? Un chef d’entreprise qui fait fausse route peut compromettre l’avenir de son entreprise. Mis à part le risque d’échec électoral, un politicien semble jouir d’une relative impunité en cas de dérapage.

Il s’accroche le bougre

 Un exemple marquant de cette tendance à accaparer le pouvoir est actuellement observé chez le socialiste Elio Di Rupo, âgé de 73 ans. Aujourd’hui retraité de la Ville de Mons, Elio a traversé la politique à tous les niveaux et plutôt que de prendre sa retraite, il a récemment fait le choix de s’engager au niveau européen. Il faut bien maintenir son train de vie !

On a presque envie de rire lorsqu’en novembre 2022 il lançait « Il n’y a que le fric qui compte » en visant la FIFA.

Qui oserait contrer la décision du grand Manitou Montois ? Nombreux sont les politiciens qui lui doivent leur parcours et leurs mandats actuels. Ils lui doivent une gratitude éternelle …

Certains politiciens s’accrochent à leurs mandats comme des sangsues espérant que leur carrière prolongée permettra de remplir leur coffre-fort jusqu’à leur dernier souffle. Celui-ci ne les suivra pourtant pas au cimetière !

La « Gauche Caviar » ?

D’aucuns semblent surpris que de nombreux électeurs rebaptisent aujourd’hui le parti socialiste comme le parti de la « gauche caviar ».

Cette expression s’applique à une partie de la classe politique socialiste, perçue comme privilégiée et très éloignée des préoccupations des citoyens ordinaires. Beaucoup se posent de plus en plus de questions sur l’identité politique réelle et sur la capacité du parti socialiste à représenter encore efficacement les intérêts des travailleurs et des classes populaires.

« Avoir le cœur à gauche et le portefeuille à droite » est malheureusement de circonstance pour plusieurs pontes du PS !!

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