Monsieur Demotte ferait-il sienne la citation de l’écrivain Jean Giono « Quand on est chef -de gouvernement- on ne peut pas dire la vérité ; on ne la dit jamais. Gouverner c’est mentir » ?
Non, le ridicule ne tue pas, et heureusement.
La nomination d’Emeline Petit récemment élue présidente de l’USC de Tournai a fait sortir Rudy de son p’tit bois.
Il est des défaites qui font mal. Bourgmestre déchu, président de l’USC déchu … La descente aux enfers continue pour l’ex-roi de Flobecq qui avait sans aucun doute espéré beaucoup plus de son arrivée à Tournai.
Mais les Tournaisiens ne sont ni sourds ni aveugles…
Lorsque monsieur Demotte avance qu’il a accédé à la présidence de l’USC de Tournai il y a 9 ans, lui permettant également avec les instances du PS et quelques militants très dévoués de réaliser de belles réformes, il continue de jouer sur la corde sensible des militants rouges en rendant hommage à François Dufour, Claude Toquin et Odon Boucq, ses copains (ALE, Maison de la Culture,…). Il se garde bien de citer et de féliciter l’ancien président de l’USC l’actuel bourgmestre Paul-Olivier Delannois.
Là où ça se corse vraiment, c’est lorsqu’il lance « J’ai choisi de ne plus me présenter pour faire émerger de nouveaux dirigeants ».
Pour qui s’intéresse un peu à la politique tournaisienne et à ses dessous, on sait qu’il n’en est rien !
Et notre Rudy dans tout ça ? Relégué comme Préformateur et PRÉSIDENT de la fédération Wallonie Bruxelles il comptait bien rebondir au sein du PS en prenant les brides comme Président du Comité Fédéral appuyé dans sa démarche par deux poids lourds socialistes que sont Daniel Seneseal et Serge Hustache. Il va de soi qu’il choisirait également les femmes qui l’accompagneraient. Poussant le bouchon plus loin (comme Maurice ?), il proposa même de ne pas voter.
Etonné ou soumis à la cause de Rudy, personne ne broncha sauf… la toute nouvelle députée Tournaisienne Ludivine Dedonder qui affirma qu’un vote devait avoir lieu et qui, dans la foulée, déposa sa candidature !
L’ambiance monta dans les tours et sentant le vent tourner, Rudy retira sa candidature !
Dégoûté, meurtri, il fit même l’impasse sur le conseil communal se tenant le lundi suivant !
La DH lançait un pavé dans la mare le 3 octobre dernier suite à la candidature du duo Ludivine Dedonder et Pascal De Handschutter qui avaient décidé de se présenter ensemble « et unis » à la présidence de la Fédération PS de Wallonie picarde. Notons la phrase qui tue « Aucune autre candidature n’a été confirmée, même s’il se murmure que Rudy Demotte se voyait déjà bien occuper ce poste. ». Tiens donc !
Mais la veille déjà, était arrivé un Edito bien cinglant signé Yves BOUCAU paru avec le titre qui aura sans doute fait dresser les cheveux sur la tête de Rudy : Boudeur ?
« Le torchon brûle-t-il au sein du PS de Wallonie picarde ou le recyclage perpétuel des « huiles de Wapi » arrive-t-il en fin de vie ? Telles sont les questions qu’on peut se poser suite au constat d’un siège vide dans l’hémicycle tournaisien ! Un seul absent de marque et des questions…
On sait que la période est difficile pour certains. Les élections ont apporté leurs lots de surprises. Certains croyaient que leur lieu de villégiature était désormais associé ou ancré définitivement à la porte du paradis politique. Mais ceindre une écharpe entraîne un respect du contrat entre mandataires et électeurs.
Après les élections, des gouvernements se sont formés et les déçus restent sur la touche… Quand la sanction de l’électeur n’est pas comprise ou admise par les candidats, on peut se poser la question de la légitimité sur des décisions antérieures même pour la constitution des listes électorales comme peut le faire le comité fédéral du PS de Wallonie picarde.
Les résultats des urnes ont parlé. Rudy Demotte, non-excusé, était absent lundi au conseil. Il était candidat pour présider le comité fédéral du PS où il pensait pouvoir choisir ses candidats sans passer par un vote. Il s’est trouvé face à un front d’opposition. Il a retiré sa candidature.
L’ex-Flobecquois était pourtant soutenu par des anciens du PS. L’agenda chargé pourrait expliquer la justification de cette absence (non-excusée). Cela ressemble plus à une bouderie d’un politicien déçu et en échec. Notons que la population tournaisienne a voté pour qu’il soit désigné comme simple conseiller communal… Siéger est aussi une forme de respect des engagements. ».
Qu’ajouter ?
Nulle trace de droit de réponse à cet Edito qui confirme donc bel et bien que son contenu ne mérite aucune discussion !
Reste l’Escaut pour éviter la corde. Plus d’arches pour entraver le terug naar huis …
On peut dire que la presse ne fait aucun cadeau à Rudy ! Dans Le Courrier de l’Escaut de ce samedi 26 octobre, la fine plume acide de Géry Eyckerman ne lâche pas prise… Sous le titre « Ah les règles » il ne fait aucun cadeau. Je cite : « Si sourcilleux des règles lorsqu’il présidait le conseil tournaisien (quand un conseiller pose une question en fin de conseil, seul l’échevin et/ou le bourgmestre répondent, aucun autre conseiller ne peut intervenir) Rudy Demotte s’est montré nettement moins discipliné lundi soir lors d’un échange entre le conseiller Damien Brotcorne et l’échevin Jean-François Letulle. Le bourgmestre Delannois essaya bien de lui faire remarquer qu’il ne pouvait pas prendre la parole. M. Demotte expliqua qu’il ne voulait « pas parler de fond mais de la forme ». Ce qui, selon lui, l’affranchissait des règles (même si ce distingo fond-forme n’est pas précisé dans le règlement). Alors c’était pour dire quoi ? C’était pour … faire la racusette. Pour dénoncer le conseiller Brotcorne qui avait « écrit sa réplique sans même savoir ce que M. Letulle allait répondre », tralalère, et qu’il fallait « davantage s’écouter les uns les autres », re-tralalère. C’est toujours de la forme, pas du fond, n’est-ce pas.
Or, entre le moment où M. Brotcorne a rédigé sa question et le conseil de lundi, M. Letulle avait donné dans la presse toute une série d’éléments permettant de deviner la réponse qu’il ferait. M. Brotcorne a donc rédigé une réplique à l’avance. Mais mieux que ça … Prudent, il a aussi préparé un texte pour le cas où M. Letulle changerait d’avais et apporterait une réponse plus positive à ses yeux. Un « aveu » qui a eu le don d’amuser tout le monde. Enfin presque. »
Il est loin le temps où monsieur Demotte se préparait à CONQUERIR Tournai ! Pauv’ Rudy qui se retrouve à nouveau dans la peau de l’arroseur arrosé.
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