Sale temps pour Brigitte Aubert, la bourgmestre de Mouscron

Un véritable séisme s’est abattu ces dernières heures sur Mouscron…

Depuis quelques jours, il se chuchotait qu’un ouvrier était décédé en travaillant dans une maison appartenant à la bourgmestre de Mouscron et/ou à son mari.

Ce matin, un gros titre barrait la première page de L’Avenir « « Madame Aubert faisait-elle travailler « au noir » » ?

Cette info circulant depuis quelques jours, on se demandait qui aurait le courage de lancer l’information. No Tele s’est lancé suivi par Sud Presse et ensuite L’Avenir.

Avant ce malheureux épisode où une personne a perdu la vie, madame Aubert a déjà dû faire face à pas mal de bruits ou rumeurs courant en ville.

Le premier en date fut celui de son couple qui était au plus mal. Certains parlaient de séparation, de divorce, … et j’en passe. Notre bourgmestre aurait d’ailleurs fait une mise au point à ce sujet au sein du CAM. Vinrent ensuite les tribulations de sa belle-fille relayées par la presse. Cette dernière a eu le courage de mettre les points sur les i et c’est tout à son honneur.

Bref, arrêtons de tirer sur les poules, le verger est plein.

L’impartialité de la presse

Comment la presse écrite allait-elle relayer l’info d’une bourgmestre prise dans la tourmente et qui doit sans aucun doute être très mal dans sa peau en ce moment.

Le journal télévisé de No Télé de ce jeudi 18 heures présenta un reportage d’un peu moins de 6 minutes donnant même la parole à Charles-Eric CLESSE, l’auditeur du travail du Hainaut pour travail illégal.

Un peu avant 20 heures, c’était au tour du Nord-Eclair de sortir son papier sur leur site internet. L’information de la télévision locale est relayée ; ni plus ni moins. L’article n’est même pas signé ! L’auteur a-t-il eu peur de la réaction de notre Bourgmestre ou peut-être n’assure-t-il pas ses écrits ? A-t-il eu peur qu’on lui coupe le robinet des infos ?

Et L’Avenir me direz-vous ?

Très souvent premiers sur la balle, les journalistes tardaient à sortir l’info. Les empêcherait-on de sortir cette info ? Que nenni.

A 20.44, le billet tombait ! On comprend mieux le retard apporté tant l’information est détaillée. Un vrai travail de journalisme, de fouine avec des mots très durs de Thomas Turillon pour commencer « Même s’il faut que l’enquête puisse être menée sereinement, c’est à nouveau du grain à moudre qui est donné aux détracteurs qui estimeront notamment que la bourgmestre n’était pas à la rue au point de faire travailler gratuitement un senior parcourant 100 kilomètres aller-retour à chaque fois, qu’elle avait quand même les moyens de trouver un autre entrepreneur et surtout, en guise d’exemplarité prônée à la Ville, de faire travailler de façon officielle de l’entreprenariat régional qui souffre déjà d’une terrible crise actuellement traversée… ».

Pour sa part, son collègue, Géry Eykerman titrait. « Sans contrepartie ? L’étrange défense de la bourgmestre de Mouscron » en rajoutant une fameuse couche « Alors qu’est-ce qui peut pousser une femme politique, pas tout à fait démunie, à insister sur le fait que l’homme qui travaillait chez elle le faisait « gratuitement », « par amitié » ? Qu’est-ce qui peut la pousser à préférer se faire passer pour profiteuse plutôt que pour quelqu’un qui a eu recours à une personne travaillant au noir ? »

Bref, on lit, on relit, on écarquille les yeux et on compare… et on se pose également des questions.

Depuis combien d’années cette personne travaillait-elle pour le couple Aubert ? Quid des dédommagements si la culpabilité est prouvée ? Madame Aubert ne devrait-elle pas faire un pas de côté le temps que cette affaire soit traitée et classée ?  

Le prochain conseil communal risque d’être chaud. Si elle est présente et qu’on la questionne sur le sujet elle lancera certainement qu’on ne parle pas de problèmes privés au sein du conseil communal.

Pourquoi deux tons différents pour un même fait ?

Les anciens Mouscronnois ne sont pas dupes. Ils n’ignorent pas que le Nord-Eclair a toujours été très/trop proche du pouvoir à Mouscron.

Qui ne se souvient pas d’André Losfeld, dit Nounours dont le bureau était alors planté sur la Grand-Place de Mouscron, à un jet de stylo de notre administration communale ? D’une nature grande gueule, gros cigare au bec, pas toujours très clean sur lui. C’est sa plume qui faisait la pluie et le beau temps à Mouscron. Toujours aux basques de feu l’ancien bourgmestre Jean-Pierre Detremmerie et de sa cour pour ne pas dire sa clique. Il ne fallait pas le contrarier car il vous rentrait dans le lard. Si vous touchiez à feu l’Excelsior vous étiez impardonnable !

Je peux en témoigner pour avoir essuyé les foudres de sieur Losfeld. Toutefois, un petit recommandé envoyé dans les gencives le remettait vite à sa place même s’il essayait de faire bonne figure.

C’est certain que lui avait compris l’importance pour un journal d’être proche de l’Hôtel de ville, de sa majorité, du pouvoir en place. Mieux, même au sein de l’opposition il avait trouvé son rapporteur qui en plus occupait un poste d’administrateur au sein, du club de football local.

Lorsque Alfred Gadenne fut élu bourgmestre, c’est Jean-Michel Soupart alors chef d’édition du Nord-Eclair et aujourd’hui chef de bureau à … l’administration communale de Mouscron qui s’empressa d’offrir un gsm au nouveau bourgmestre.

Pour obtenir des infos en primeur, il est indéniable qu’il faut très souvent caresser le pouvoir dans le sens du poil et être très gentil avec les membres de la majorité.

Quelques « anciens » n’hésitent pas à se confier en précisant que c’est une coutume hurlue d’avoir à sa solde des journaleux. Certains auraient même eu, à une certaine époque, des privilèges princiers en logeant gratis à l’hôtel. Il y a prescription ! 

« On a les politiques qu’on mérite » dit-on… mais qu’ai-je fait pour mériter ça, moi ?

Bref, en attendant, des enfants pleurent leur papa et personne ne le leur rendra.

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Le foot mouscronnois déjà dans la tourmente ?

Qui a dit qu’il n’y a jamais de fumée sans feu ?

Alors que l’on semblait de plus en plus repartir sur des bases résolument saines pour relancer le foot à Mouscron avec des Mouscronnois, il semblerait qu’à peine mis sur les fonds baptismaux, le nouveau club de football local (Stade Mouscronois Squadra)  doive déjà faire face à quelques soucis … Le foot à Mouscron ne sera donc jamais un long fleuve tranquille.

Rien n’est clair depuis quelques temps. Malgré l’investissement de pas mal de personnes pour relancer le foot mouscronnois, notre Bourgmestre Brigitte Aubert et son acolyte l’Echevin David Vaccari semblent vouloir à tout prix retrouver du foot professionnel à Mouscron.

Vite largué de feu l’Excel, Mbo MPenza voulait à nouveau se mettre en avant. Pari réussi car il devient le président de Mandel, un club basé à Izegem mais qui jouerait à Mouscron… Dans la foulée, on peut raisonnablement envisager qu’Mbo emmènera son frère Emile dans ses bagages.

Malgré les 25 minutes de route et un peu moins de 30 kms qui séparent les deux villes, nous savions que ce club flandrien souhaitait venir jouer à Mouscron mais là, les responsables semblent bel et bien vouloir éjecter les vrais Mouscronnois de leur stade. N’est-ce pas madame Aubert ? N’est-ce pas monsieur Vaccari ?

Ne serait-ce pas couper l’herbe sous le pied des dirigeants Hurlus qui aujourd’hui ne savent toujours pas où ils pourront jouer lors de la prochaine saison et à quelles conditions.

Dans le pire des cas, n’est-il pas possible de faire cohabiter ce club flamand avec le club mouscronnois ? Rappelons qu’à Bruges, deux clubs de 1ère division partagent le stade.

Ce qui est possible à Bruges ne pourrait pas l’être à Mouscron ?

Une décision aujourd’hui ?

Une entrevue avec le véritable club de foot mouscronnois, et les autorités politiques prévue ce jour devrait nous éclairer un peu plus sur les intentions de notre administration et de l’IEG quant à l’avenir du Stade Mouscronnois Squadra. Après les nombreuses promesses de rendez-vous, mieux vaut tard que jamais diront certains.

Il reste à espérer que le Stade Mouscronnois Squadra ne soit pas le cocu du ballon rond à Mouscron comme le fut Péruwelz.

Et le Futurosport ?

A ce propos, la Bourgmestre semble se réjouir des subsides obtenus et de la série d’investissements qui les accompagnent… Sauf que cela ne concerne – quand on lit et relit bien – qu’UN SEUL SPORT … Devinez ! Le football, évidemment ! 

Sur le site Internet de la Ville de Mouscron un gros titre saute aux yeux « Un subside de 2,5 millions € pour les aménagements du Futurosport » … En parcourant cette page on peut découvrir que « Pour le projet concernant des aménagements divers au pôle football du centre sportif de la Barrière Leclercq, mieux connu sous le nom de Futurosport, c’est un subside provisoire de 2.430.280 euros qui est annoncé ! ». 

Certaines personnes rient jaune en faisant remarquer que « Futurosport » s’écrit sans S …. On ne peut donc y favoriser qu’une seule discipline.

En aparté, les langues se délient et expriment des déceptions quant à la différence de traitement des élèves logeant à l’internat selon le sport pratiqué. Rien que les moyens de transport proposés décourageraient les non-footeux…

Le niveau de discipline par rapport au concept « école » serait également problématique pour ceux qui désirent s’épanouir au-delà d’une ligne tracée à la chaux….

Bref, la presse et quelques politiques locaux font la publicité d’une belle manne promise. Ils feraient également bien d’évaluer le concept avec TOUS les acteurs avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se retrouvent avec une maison à moitié vide sur les bras car les perles encore présentes aujourd’hui auront quitté l’endroit.

Repartira-t-on vers de nouvelles aventures nébuleuses avec le ballon rond à Mouscron ? Quel rôle jouera Michel Franceus, l’ancien vice-président de feu Royal Exel Mouscron mais également encore pour quelques temps président de l’IEG ? Poste où il s’accroche très fort, financièrement parlant.

Et bientôt le tour du cyclisme ?

Si ici on parle plus spécialement de la saga du ballon rond mouscronnois, un autre dossier pourrait sans doute également faire parler de lui, une maison du cyclisme devrait en effet voir le jour en 2023.

Nul doute qu’on en reparlera et qu’ici également, on risque de bien rigoler, car ce sera sans doute une nouvelle histoire familiale.

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Allô Polo, Allô Lulu

Loin des chamailleries qui foisonnent dans la presse sur leur couple, Paul-Olivier Delannois, bourgmestre de Tournai, profite aujourd’hui d’une belle journée sur le Tour de France alors que sa moitié, Ludivine Dedonder donnait hier des coups de pioche pour l’installation du futur complexe destiné à abriter, sur la base aérienne de Florennes, les drones pour effectuer des missions de reconnaissance.

Si Théo Francken rugit sur le couple Polo/Lulu, il n’hésite cependant pas à lancer « J’aime la Wallonie et les Wallons ».

Mais au-delà de ces polémiques politiciennes, peut-on reprocher au couple Polo/Lulu de favoriser leur ville ?

Il convient néanmoins de se poser quelques questions sur cet adage « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».

Le couple tournaisien ne s’inspire-t-il pas d’un autre socialiste qui à l’époque fit d’Ath ce qu’elle est aujourd’hui ? Ath, que certains avaient même rebaptisé « Spit City », doit beaucoup si pas tout à Spitaels que certains surnommaient « Dieu ».

Un Paul-Olivier Delannois qui n’hésite d’ailleurs pas à avancer que son modèle politique n’était autre que Guy Spitaels. Le modèle politique de Lulu est très différent. Sa source d’inspiration est Michel Daerden, l’amuseur public. « En politique je lui dois tout ce que je suis devenue » déclare-t-elle après avoir appris la disparition de « papa ».

On le sait, le maïeur tournaisien n’a pas la langue en poche et après le décès de Detremmerie, il était évident que ses successeurs ne devaient pas s’attendre à des cadeaux venant de sa part.

Delannois n’avait d’ailleurs pas tourné autour du pot la veille des élections d’octobre 2018 : « J’assume mes choix pour Tournai », « Je pense d’abord pour Tournai », « j’agis pour Tournai », « se battre pour Tournai », … Le ton était donné !

Certains me rétorqueront qu’il a aussi déclaré « Les relations avec Rudy Demotte sont bonnes et le resteront ». On sait ce qu’il en est advenu… Le petit Rudy s’est tout simplement fait bouffer par le couple Delannois/Dedonder. Ciao Rudy.

Et Mouscron dans tout ça ?

Une seule réponse : On se fait dévorer !

Si grâce à ses nombreux mandats politiques Guy Spitaels avait mis en avant sa ville, Detrem de son côté avait réussi à mettre Mouscron sur la carte du monde grâce au foot. La suite de l’histoire est moins sexy …

A cette époque, Tournai vivait quasi dans l’ombre de ses villes voisines : l’une gérée par les socialistes (Ath), l’autre (Mouscron) par le cdH devenu depuis peu « Les Engagés ».

Mais la roue a bien tourné, même si c’est dans le mauvais sens pour les Mouscronnois.

Les chats sont partis, les souris dansent

Après le décès de Detrem et ensuite la perte de son poulain Damien Yzerbyt emporté par la maladie, les Tournaisiens n’allaient pas manquer de faire payer aux Hurlus leur mise à l’ombre…

Aujourd’hui, le duo Polo/Lulu s’en donne à cœur joie pour redonner ses lettres de noblesse à la Cité de Clovis.

D’un côté un bourgmestre défendant SA commune becs et ongles, de l’autre une compagne parachutée Ministre de la Défense par Polleke (Magnette). Il n’en fallait pas plus pour promouvoir Tournai tous azimuts.

De Mouscron on n’en parle plus. A l’image de l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai

Si à Mouscron on grince des dents devant la fuite des institutions, aujourd’hui les Tournaisiens jubilent devant les actions du « couple royal de Picardie ».

Si tout va pour le mieux dans le ménage glamour tournaisien, certains se demandent s’il y a un futur divorce fracassant dans l’air dans le couple de Wallonie picarde ? L’avenir nous l’apprendra…

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Brigitte Aubert omniprésente ou propagande électorale …

Faut-il encore s’étonner de la présence de madame Brigitte Aubert, bourgmestre Mouscronnoise, dans le dossier du « football mouscronnois » lorsque l’on voit son omniprésence dans la revue communale Vivre dans ma ville de juin 2022 où elle n’apparaît pas moins de 17 fois sur 24 pages.

Allez Brigitte, encore un petit effort pour avoir 100 % de présence photogénique dans la prochaine parution.

Il va sans dire que cette revue est pour notre bourgmestre une très belle tribune de politique électorale à défaut des travées des tribunes de foot… ?

Sauf erreur de ma part, jamais ses prédécesseurs au poste de bourgmestre ne se sont permis autant de largesses.

Madame Aubert veut-elle concurrencer son homologue Estaimpuisien Daniel Senesael qui était apparu 30 fois dans le bulletin communal et ce à quelques semaines des élections d’octobre 2018, ce qui lui a valu quelques ennuis après un dépôt de plainte ?

Vous remarquerez que ces deux revues communales « Estaimpuisiennes » ne sont plus en ligne !!

Madame Aubert, constatant comme beaucoup d’autres ce que devient notre ville, peut-être serait-il intéressant de rappeler certaines règles (stationnement, propreté et autres incivilités…) dans votre revue ?

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L’ « action Excel » : un bon placement ?

Après les différentes sagas du foot mouscronnois et le dernier épisode en date, on semble enfin vouloir repartir sur des bases plus saines« les jeunes, les filles et une équipe P3 qui remonte à son rythme en s’appuyant sur le vivier des joueurs du cru ».

Bizarrement, depuis l’aveu de la dernière faillite du club, certains politiques sont aux abonnés absents, c’est l’omerta totale.

Dans mon dernier article je faisais allusion à un courrier transmis à Michel Franceus, président de l’IEG mais également vice-président du feu Royal Excel Mouscron ainsi qu’à Mathilde Vandorpe, députée wallonne qui a pris la place de Damien Yzerbyt décédé, tous deux membres du Cdh ou plutôt « Les Engagés ».

Dans cet article, je m’interrogeais à propos des révélations d’un journaliste de la Dernière-Heure qui écrivait que des actionnaires mouscronnois (dont les deux politiciens -cités ci-dessus-) avaient empoché une somme de 150.000 € pour une mise initiale de … 2.000 €.

Malgré mes nombreuses recherches, je n’ai trouvé aucune banque ayant un tel rendement sur un investissement de 5 à 6 années.

Réponse ou pas de réponse de nos politiciens ?

J’avoue que je ne m’attendais pas à recevoir une réponse aux mails adressés aux deux politiciens concernés.

Et pourtant, ce 21 juin, une réponse de Mathilde Vandorpe atterrit dans ma boîte mail « Bonjour Dominique. J’ai bien lu l’article de la dernière heure. Il serait bon que la presse vérifie ses sources avant de faire des publications de ce genre. Je ne manquerai pas d’en faire part à Julien Parzynski, qui est un de mes anciens élèves ».

Surpris du retour que m’a adressé notre députée, je suis encore plus interloqué par son contenu … N’aurait-il pas été intéressant de savoir ce qui la chagrine réellement dans cet article rédigé par son ancien élève d’autant plus que je n’ai lu aucun droit de réponse dans la Dernière-Heure, ce qui aurait pu être demandé.

Je n’irais pas jusqu’à reprendre les propos d’un ancien conseiller communal de l’époque et proche du pouvoir Cdh qui avait lancé « qui ne dit mot consent», pour implanter coûte que coûte une télévision locale dans la cité hurlue sur fond de Demokratur mais il aurait été intéressant de savoir ce que Mathilde voulait exactement dire.

Dès lors, plusieurs questions peuvent être posées :

  1. Elle n’a rien reçu.
  2. Elle a tout reçu et a tout gardé.
  3. Elle a tout reçu mais a quand même remboursé les 2.000 € à la veuve de Damien Yzerbyt.
  4. Elle a tout reçu et a tout donné à la veuve de Damien Yzerbyt.
  5. Elle a tout reçu mais a versé tout ou partie au Futurosport.
  6. L’agent de football Pini Zahavi n’a pas remboursé les parts aux 9 personnes ayant investi chacun 2.000 €
  7. toute autre solution …

Quant à Michel Franceus… il avait sans aucun doute d’autres chattes à fouetter que de prendre le temps de me répondre … Dès lors Monsieur Franceus, qui ne dit mot consent ?

Si un tel investissement venant de privés (avocat, comptable, et autres professions libérales) pourrait paraître moins choquante (encore que …), n’est-il pas inadmissible que des politiciens payés avec les deniers publics -notre argent-, fassent preuve d’opportunisme pour se sucrer parce qu’ils sont au bon endroit au bon moment ?

De même, lors de la constitution de cette société coopérative à responsabilité limitée à finalité sociale, pourquoi ne pas avoir défini cette finalité et fait appel aux supporters pour prendre des parts dans cette société surtout qu’un ancien président de l’Excel avait un jour déclaré « Une manière de permettre aux supporters de se réapproprier le club » ?

Et maintenant ?

Pour en revenir au nouveau club de football local -Stade Mouscronnois Squadra- il se chuchote également que madame Aubert, aidée de l’ancien joueur local et Internaltional MBo MPenza, négocierait avec Dubaï pour ramener un club pro au plus vite au stade afin d’assumer le loyer. Est-ce dire que voir évoluer le nouveau club dans la rue du Stade est déjà compromis ?

Le caviar des mafieux ne risque-t-il pas d’étouffer les cris d’un innocent ?

Ci-dessous, copie du courrier transmis aux 14 députés européens slovaques.

Richard Vlček EduMesdames et Messieurs les députés,

Je lis dans le Magazine Le Vif de ce 4 septembre que vous avez écrit à Marc De Mesmaeker, commissaire général de la police fédérale. Vous lui signalez que « le comportement des membres de la police fédérale envers le citoyen slovaque Jozef Chovanec a dépassé les limites des normes juridiques belges ».

Si je comprends votre interpellation, je m’interroge également sur Richard Vlček, un de vos citoyens emprisonnés depuis bientôt 6 ans (le 2 octobre prochain) dans une prison bulgare sans que personne, hormis sa famille et ses proches, ne s’inquiète de son sort.

Mon ami Richard Vlček est condamné à 25 ans de prison pour une tentative de meurtre sur son beau-père. Je vous invite cependant à lire ou à vous renseigner sur son dossier pour y découvrir les nombreuses incohérences qui y sont reprises et dont le dossier semble manipulé de A à Z.

Depuis 6 ans, monsieur Richard Vlček clame son innocence. Il a transmis plus de 600 (six cents) courriers aux autorités (politiciens, justice, …) de votre pays pour la réouverture/révision de son dossier. A ce jour, il n’a reçu aucune réponse.

Sa famille interpelle également les autorités dans ce sens. Mais en vain.

Innocent, il refuse évidemment les transactions financières proposées par de hauts responsables de votre pays pour qu’il puisse sortir de prison.

Je m’interroge d’autant plus sur l’intégrité des responsables de votre pays après avoir suivi la récente animation judiciaire de votre belle Slovaquie.

Et comme depuis quelques heures vous semblez vous intéresser de très près aux dysfonctionnements de la justice belge dans le « dossier Chovanec », j’attends évidemment de lire vos futures interpellations sur « L’affaire Kuciak », le journaliste d’investigation slovaque assassiné avec sa fiancée le 21 février 2018 pour des mobiles liés vraisemblablement à ses enquêtes sur Marián Kočner. Dois-je vous rappeler qu’au terme du procès Marián Kočner a -quand même- été condamné jeudi, mais seulement pour possession illégale de munitions, ce qui lui coûtera 5.000 euros d’amende. Il ne sera pas libre pour autant, car le businessman a récemment été condamné à une peine de 19 ans de prison pour une fraude portant sur … 69 millions d’euros… rien que ça …

 Vous n’êtes pas sans ignorer les remous provoqués dans les différents organes de presse dans le monde par le jugement qui a été rendu.

La presse nationale mais également mondiale pointe votre pays du doigt. Le journal Le Monde, qu’il ne faut plus présenter, consacre son Editorial du jour à l’acquittement de Marián Kočner. Je cite : « Le procès fleuve dont il a été le centre depuis deux ans a permis aux Slovaques de mesurer l’étendue de la corruption dans le monde politico-judiciaire », parlant même de corruption, …  D’autres dénonçant la Slovaquie comme un état mafieux. Je vous laisse seuls juges de ces propos.

Je me pose dès lors une question, est-ce l’hôpital qui se moque de la charité ? Ne faut-il pas balayer devant sa porte avant de regarder chez les autres ?

Un proverbe dit « On voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien ».

Je transmets ce courrier de manière individuelle aux 14 membres Slovaques de votre Assemblée européenne. J’ose espérer qu’au contraire de mon ami Richard qui a fêté ses 52 ans ce 1er septembre et de sa famille j’aurai le plaisir de vous lire et qu’un suivi positif sera apporté à ce dossier qui, je vous l’affirme haut et fort, fera encore couler beaucoup d’encre si vous restez murés dans votre silence.

La presse belge (des liens existent sur Internet) s’est intéressée à mon ami Richard et devrait encore y revenir …

Renata, la sœur de Richard me dit qu’« En Slovaquie on dit que l’espoir meurt en dernier » … J’attends de voir si elle a raison.

Bien à vous.

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Richard Vlček en route vers la liberté ?

richard vlček11 août 2020 … une date que n’oubliera pas une famille slovaque…

Mais que de péripéties entretemps …

Alors qu’il s’inquiétait entre autres qu’un courrier envoyé de Slovaquie ne me soit pas parvenu, celui-ci m’est bien arrivé, mais avec retard et (re)fermé avec un collant… Le contenu n’a indubitablement pas fait plaisir aux lecteurs slovaques qui ont découvert le contenu de la missive où Richard clamait encore une fois son innocence et n’hésitait pas à citer et à compromettre certaines personnes.

Ses nombreux courriers, quasi journaliers adressés depuis de nombreuses années au Premier Ministre, au Président du Conseil National de la République Slovaque, au Ministre de l’Intérieur, aux députés, au Secrétaire d’État, aux journalistes, au conseiller du Premier Ministre et à bien d’autres responsables pour revoir son dossier sont toujours restés lettre morte.

Sur le conseil d’une amie, j’ai donc invité Richard à introduire un dossier auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ce qui fut fait le 19 mai via Madame JUDr. ILDIKÓ OSVALDOVÁ, une ancienne procureure qui est aujourd’hui son avocate.

Richard m’écrivait encore récemment « Je crois et j´espère en la victoire, j´espère que la vérité gagne ! Cher Dominique, je ne veux rien de plus, seulement la vérité parce qu’ils ont gâché ma vie, ma liberté ».

Evidemment le COVID n’allait pas accélérer la décision de Strasbourg… J’avais toutefois dit à mon fils que si une issue positive intervenait avant son entrée à l’Unif nous irions accueillir Richard à sa sortie de prison située à septante kilomètres de Bratislava.

J’ai eu Richard au téléphone ce dimanche 9 août, deux jours avant la bonne nouvelle. Il ne s’attendait pas du tout à une réponse rapide de la Cour Européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg, même s’il l’espérait. Les vacances et la crise du COVID lui disaient qu’il fallait encore attendre…  Mais ce 11 août, Renata, la sœur de Richard me faisait parvenir ce mail « Salut Dominik. Aujourd’hui est venue la bonne nouvelle de Strasbourg. Ils n’ont pas rejeté la plainte de Richard, mais l’ont acceptée. Hourrrraaa ».

L’ouverture de son dossier devrait définitivement démontrer que Richard est innocent.

Et maintenant ?

Le 2 octobre, il y aura 6 ans que Richard croupit en prison. Il a été condamné le 18 juin 2015 à 25 ans de prison.

A l’aube de ses 52 ans qu’il aura le 1er septembre, Richard, son fils, ses parents, sa sœur croisent les doigts pour qu’enfin LA VÉRITÉ éclate au grand jour.

Tous leurs espoirs sont désormais tournés vers la décision que prendra la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Le 10 août 2019, la sœur de Richard m’écrivait « En Slovaquie on dit que l’espoir meurt en dernier », et comme il me dit souvent « Je reviendrai bientôt boire un batchu à Mouscron chez Gégé avec mes amis Steve, Nanou, la famille Brouckaert, … et j’espère rencontrer Polo et Yves ».

Sur la photo, vous pouvez découvrir Richard en compagnie de Joe Borbély, d’origine slovaque, ami de Pelé et directeur général de l’équipe Brasil Masters, une sélection d’anciennes stars. S’y trouve aussi le Brésilien EDU qui fut champion du monde en 1970 lors du Football Star Match qui s’est déroulé à Dunajska Streda en 2010.

« Je ne veux pas mourir ici, en prison, je n’ai rien fait ! »

lettre Richard VLCEKAlarmé et ému par la situation de Richard Vlček, Paul-Olivier Delannois, Bourgmestre de Tournai a envoyé un courrier au Ministre des affaires étrangères, au Consulat de Belgique en Slovaquie et à l’Ambassadeur Slovaque de Belgique en les priant de réexaminer le dossier.

S’il est stipulé dans la correspondance que Richard est originaire de Mouscron, il n’en est évidemment rien et une précision a bien été fournie aux différentes personnes ayant reçu le courrier : « L’essentiel est que le dossier ait été porté à leur intention et que la demande soit analysée » précise la conseillère au cabinet du Bourgmestre de Tournai.

Par ailleurs, Richard n’est pas emprisonné pour le meurtre de son beau-père mais bien pour une tentative de meurtre comme mentionné pat erreur dans la lettre !

L’ex solide défenseur des « Rouge et Blanc » est tenu au courant des diverses réactions chez nous par sa sœur Rénata qui chaque jour remue ciel et terre pour que la vérité sur son frère soit établie.

Richard que j’ai eu au téléphone ce mardi après-midi ainsi que très longuement ce matin me demande de remercier toutes les personnes qui ont réagi à sa situation. C’est un véritable cri de douleur qu’il lance dans un parfait français « Dominique, je dois encore rester 20 ans en prison. Je ne veux pas mourir ici, en prison, je n’ai rien fait ! Je ne veux pas mourir en prison pour rien ! ».

Si Richard qui aura 51 ans le 1er septembre prochain fonde beaucoup d’espoir sur les différentes réactions et courriers transmis aux différents responsables de son pays, il en a également sur les prochaines élections qui se dérouleront début 2020.

Richard tient à préciser que le premier mari de son ex-épouse qui a été assassinée a également eu pas mal de problèmes avec son beau-père.

Le beau-père de l’ancien joueur de football de l’Excelsior, âgé de 81 ans est un communiste qui a collaboré avec la police secrète Tchécoslovaque. Il en est à sa troisième accusation le concernant.

La première fois, il avait accusé Richard d’avoir déposé une bombe sous sa voiture. Quelques mois plus tard, il l’accusait de l’avoir frappé à la tête. Pour ces faits, le tribunal l’avait blanchi.

On connait la suite de la troisième accusation où le sportif précise : « La police n’a rien vérifié des dires de mon beau-père. Il n’y a RIEN dans le dossier pour me condamner ».

S’il a été défendu par un des trois meilleurs avocats de Slovaquie, Richard regrette également la peur qui tenaille la presse slovaque pour évoquer son dossier.

S’il est libéré, Richard promet qu’il viendra le plus rapidement possible saluer et remercier ses anciens équipiers et les supporters de Mouscron qu’il a connus.

LA vérité pour Richard Vlček !

IMG_20190714_135346Les différents articles parus ces jours-ci dans les différents journaux (La Dernière-Heure, Sud-Presse) redonneront peut-être un peu le sourire à Richard et à ses proches.

Les plus anciens fréquentant le Canonnier de la rue du Stade n’ont certainement pas oublié Richard Vlček, ce joueur de football charmant au demeurant pour ses équipiers et les Mouscronnois, mais indomptable pour ses adversaires.

Une fois les chaussures à crampons aux pieds, Richard n’était plus le même homme. Son maillot floqué du n° 15 enfilé, Richard n’avait peur de rien. Taillé comme un roc, joueur rugueux mais correct, il se donnait toujours à 200 % pour ses couleurs.

Pendant trois saisons, il arpenta les pelouses du royaume alors que Mouscron militait en 2ième division, une équipe et un pays qu’il quitta pour rejoindre le FC Nitra en 1ère Ligue slovaque (1995-1997) avant de militer à partir de1998 pour le club MATADOR à Bratislava qui évolue en 2ième ligue slovaque.

IMG_20190714_135314Le cauchemar commence pour Richard !

Et puis la cata : Suzanna, la maman de son fils est assassinée en novembre 2009. Le 15 juin 2014 un inconnu tire sur son beau-père alors qu’il se trouvait dans sa voiture.

Entre le 15 juin et le 16 septembre 2014, son beau-père déclare par 6 fois qu’il ne reconnait pas son agresseur, mais le 17 septembre, cinq mois après les faits, revirement de situation. Le beau-père de Richard l’accuse de cet attentat et le 2 octobre 2014, Richard est arrêté.

En Belgique, le célèbre avocat Christophe REDKO n’hésite pas, pour disculper un de ses clients, d’avancer dans la DH que l’« attente a rendu les accusations (de l’accusatrice) moins crédibles »… mais c’est en Belgique et pas en Slovaquie, un pays où être journaliste semble être un métier à risques !

Le 19 novembre 2014, le beau-père de Richard affirme qu’il a reconnu son beau-fils car il a les yeux verts/bruns… Seul problème : les yeux de Richard sont bleus !

Le 10 décembre 2014, à la NAKA (L’Agence criminelle nationale), et sous contrôle de la caméra, un officier de police déclare ouvertement qu’il sait qu’il n’y a rien contre Richard, et le rackette « si tu donnes ta voiture Mercedes ML, tu seras innocenté. Mais si tu ne me donnes pas ta voiture, nous sommes de la NAKA et on peut tout faire… On fabriquera contre toi des évidences et tu vas être condamné ». Une affirmation très lourde de sens !

Et Richard dénonce donc ouvertement une « corruption, du racket, de la duperie et même de fraude (manipulation de documents »

Clamant haut et fort son innocence, Richard refuse ce racket !

En janvier 2015, Richard demande de réexaminer son dossier… C’est NIET, aucune réponse ! C’est inacceptable en Slovaquie. Les 43 tests (empreintes digitales, ADN, …) effectués par les laboratoires sont tous négatifs ! 

Malgré toutes ces évidences, Richard est condamné le 18 juin 2015 à une peine de 25 ans de prison. Dans la foulée Richard continue de clamer qu’il n’est pour rien dans l’attentat perpétré sur son beau-père « je le jure, je suis innocent ».  La peine ne peut pas être réduite sauf si comme le signale sa sœur, « l‘action est restaurée et la reconstruction, la confrontation, peuvent être autorisées. ». Elle rajoute « L’innocence de Richard dans laquelle nous sommes tous convaincus et nous savons qu’il n’y était pas parce que la nuit du 14.6.2014 il était avec nous, à 100 km de la scène du crime ». 

Une famille pleure un papa, un fils, un frère ! 

Richard reste persuadé que si son dossier est revu de manière juste et légale son innocence sera immédiatement prouvée.

« Je ne veux rien, seulement la vérité » sont les derniers mots de Richard, une sorte de SOS, un appel à l’aide car en Slovaquie, la peur de la NAKA (police), est toujours bien présente !

Aujourd’hui, Renata, la sœur de Richard crie haut et fort « Nous ne pouvons toujours pas expliquer qui a un tel intérêt à blesser Richard et pourquoi ».

Richard a déjà écrit à Interpol à Lyon, à Europol à La Haye, au Président du Conseil Européen Donald TUSK à Bruxelles, à Antonio TAJANI, Président du parlement Européen, à Věra Jourová, avocate et Commissaire Européenne chargée entre autres de la Justice mais toutes ses lettres sont restées lettre morte !

Idem pour Renata, la soeur de Richard « Chaque semaine, j’écris au président de la police pour demander l’autorisation de reconstruction (révision du dossier). Richard, sa maman et moi-même écrivons au président slovaque, au ministre de l’Intérieur, au ministre de la Justice, au Premier ministre, aux députés, et tout le monde dit seulement qu’il ne peut s’immiscer dans le travail de la police » et de poursuivre « L’appel de Richard devant la Cour constitutionnelle de Košice est à présent déposé, mais la Cour constitutionnelle slovaque ne peut pas fonctionner car les membres du Conseil national slovaque ne peuvent se mettre d’accord sur l’élection de juges par la Cour constitutionnelle et les élections ont été reportées en septembre. » 

Richard portrait robotEt maintenant ?

Olivier, le fils de Richard, qui fêtera son 19ième anniversaire le 24 novembre prochain et qui a déjà perdu sa maman peut-il entrevoir des jours meilleurs auprès de son papa ?  Nul ne le sait !

Tout ce que Richard et sa famille souhaitent, c’est tout simplement la réouverture de son dossier et la révision de son procès !

Des journalistes, des juristes de chez nous ou d’ailleurs seront-ils interpellés par le cas de Richard et lui viendront-ils en aide ?

La photo montre le portrait de Richard accompagné de SON portrait-robot repris dans le PV de la police daté du 17 juin 2014 … Faut-il en rire ou en pleurer ?

Giovanni SEYNHAEVE à coeur ouvert !

Il est possible, à l’avenir,  que d’autres « interviews » telles que celle-ci, vous soient présentées.  C’est donc avec plaisir qu’en ce premier jour de l’An je fais cadeau, aux nombreux visiteurs de mon blog, de cet échange entre mon ami Giovanni Seynhaeve et moi. Giovanni a bien voulu participer à cette première.  Je l’en remercie, d’autant plus qu’il a pris la peine, en ce 1er janvier 2010, de consacrer de son temps à répondre à mes différentes interrogations.

giovanni_seynhaeve

Bonjour Gio.  

Toi qui a tout connu ou presque avec Mouscron et, ayant milité dans les deux clubs, je pense que tu es le sportif le mieux placé pour donner ton sentiment sur ce qui se passe actuellement à Mouscron et sur la situation sportive des autres clubs de la région où certains de tes anciens partenaires évoluent encore.

Peux-tu rappeler ton parcours sportif ?

J’ai appris le football en faisant toutes mes catégories d’âges au Royal Excelsior de  Mouscron. J’ai ensuite intégré l’équipe fanion vers 17 ans 1/2, alors en D2 et joué une quarantaine de matchs.

J’ai participé à la montée du club en D1 et j’y ai ensuite joué 72 rencontres à ce niveau. En 2001, et après plusieurs blessures, j’ai du quitter mon club de cœur et aller continuer la profession à Visé (D2), dans la région liégeoise.

Après deux superbes années dans cette région, j’ai pris la direction du Brabant wallon et signé pour 3 ans à Tubize (D2).

Par la suite, je me suis rapproché de chez moi et j’ai joué pendant 3 saisons et demie en D3 à Péruwelz.

Cette année, j’ai tenté ma première expérience dans un club flamand en signant à Poperinge (Promotion).

Quant à la saison prochaine  …..???

Que penses-tu de cette descente en enfer de Mouscron ? Cette situation était-elle prévisible ?

Je suis très triste par rapport à la situation  de Mouscron. Je ne m’imagine toujours pas cette ville chaleureuse sans un club de foot … en D1 !

Je trouve que c’est un vrai gâchis !!  Cette situation était prévisible !

Je me dis, après coup, que ce club  a grandi trop vite et qu’apparemment trop de gens responsables ont voulu aller trop vite pour atteindre les sommets du football belge.

Ce n’était pas raisonnable pour un club d’une petite ville comme la nôtre. Trop de joueurs et entraîneurs de renom  sont arrivés chez nous avec, apparemment, un salaire trop élevé pour un club comme l’Excel.

Beaucoup de personnes bien placées et qui avaient « carte blan
che » en ont profité en vivant l’instant présent mais sans réfléchir au futur de ce club.

Je ne crache pas dans la soupe car je n’ai pas l’habitude de regretter ce qui a été fait, d’autant plus que j’y ai participé activement mais je me rends compte maintenant que ce n’était pas vivable à long terme.

Certains parlent d’une fusion avec Péruwelz pour que Mouscron puisse continuer à évoluer en D3, d’autres, d’un nouveau club de Wallonie Picarde (WalPic ou autre nom). Qu’en penses-tu ?

Je suis plus pour une fusion avec Péruwelz car je connais ce club pour y avoir joué durant plus de 3 saisons.

C’est un club un peu comme l’Excel mais avec beaucoup moins de moyen. C’est un club chaleureux comme l’était Mouscron.

Ce club n’a jamais été beaucoup aidé par sa ville et le public n’a jamais suivi à la Verte Chasse.

Je pense que ce serait la meilleure solution de fusionner et ainsi prendre en quelque sorte le matricule 216. De jouer au Canonnier dès la saison suivante en D3.

Mon souhait serait de repartir avec des gens compétents, lucides et ayant un peu de sang mouscronnois à la tête de ce club afin d’assurer une bonne et longue vie à ce futur club.

Quant au sportif, ce serait génial de mettre aux postes clés de ce futur club des anciens joueurs mouscronnois.

Je pense que si un club doit repartir dans notre ville, on doit retrouver un vrai ancrage mouscronnois afin de faire revenir les supporters mouscronnois ou voisins au stade.

Et petit à petit, essayer de remonter les échelons du football belge.

Imaginer dans plusieurs années ce club avec beaucoup de mouscronnois de retour en D1 serait un rêve magnifique.

Et en tant qu’ancien, j’aimerais participer activement à un éventuel futur projet. 

Originaire du quartier du Nouveau-Monde, tout comme Steve, tu es bien placé pour parler de Lestienne, lui aussi, natif du quartier. On parle de lui dans les plus grands clubs de Belgique, mais aussi à l’étranger (PSV, Lille,…) Libre de transfert, que lui conseillerais-tu ?

Comme Maxime est mon cousin, nous en discutons régulièrement de son avenir et même de cette situation mouscronnoise.

Je lui ai déjà conseillé de partir dans un club du top ou du subtop belge plutôt que dans un club étranger.

Je trouve que c’est trop tôt pour lui que de tenter sa chance à l’étranger. Il n’est pas encore prêt.

Il ne faut pas oublier qu’il n’a que 17 ans et qu’il n’a qu’une vingtaine de matchs dans les jambes.

Ce n’est pas assez pour tenter l’expérience hors de notre pays.

Je pense que continuer son apprentissage dans un club comme Bruges ou La Gantoise serait le mieux pour lui. 

Mais aussi bien lui que ses parents en sont conscients.

Ils devraient se décider d’ici la fin de la semaine prochaine.  

Tu  occupes actuellement un poste à Futurosport. Crains-tu un exode de ces jeunes et prometteurs footballeurs en herbe ?

Je travaille comme éducateur sportif (option foot) à l’école des sports et oui je pense qu’on perdra beaucoup de jeunes pour le début de la saison prochaine.

Car depuis des années, la plupart d’entre eux venaient même d’assez loin car Mouscron jouait en D1. Ils essaieront, dans un premier temps, de se recaser la saison prochaine dans un autre club de D1.

Mais comme il n’y aura pas de place pour tout le monde, j’espère que certains resteront chez nous. Mais ce sera différent en septembre prochain, ça c’est certain.

Ton portrait est encore et toujours sur la façade de l’Epinette à Herseaux avec ton ex-collègue Gonzague Vandoorren. Celui-ci a été pris à partie par quelques supporters de l’Excel qui l’ont traité de fossoyeur de l’Excel. Que penses-tu de cette attitude ?

Je suis très fier que cette photo avec Gonzague soit encore sur le mur des deux internats de jeunes ainsi qu’au-dessus d’une buvette dans l’enceinte même du stade.

En tant que vrai et pur mouscronnois et ayant eu la chance de goûter à toute cette aventure , c’est vraiment une grande fierté !

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans le vestiaire mouscronnois ces dernières semaines et je ne sais pas si Gonzague s’est érigé en patron ou porte-parole du groupe mais je pense surtout que les fans ne doivent pas en vouloir aux joueurs mais plutôt à … certains dirigeants ! C’est à ces personnes qu’ils faut peut-être poser les vraies questions concernant ce malaise mouscronnois.