Tournai vire au naturisme

Un proverbe dit qu’« il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Si ce n’est pas toujours le cas, cette situation arrive pourtant plus souvent qu’on ne le croit.

Revenons un peu en arrière

Souvenez-vous il y a un peu moins d’un an… Paul-Olivier Delannois, le bourgmestre Tournaisien, refusait une manifestation de cyclistes naturistes dans sa ville.

Etonnant quand même comme position pour Polo qui est comme chacun le sait est un grand amateur de cyclisme, qui rêve toujours d’une arrivée du Tour de France à Tournai, et qui n’hésite pas d’interdire une manifestation cycliste sur ses pavés.

« Etant donné la présence d’enfants et les risques d’incidents potentiels liés à la manifestation (obligation/imposition de la vision de corps nus dans l’espace public), je ne peux marquer mon accord sur cet événement » soulignait le Shériff tournaisien.

Un peu légers comme arguments d’autant plus que le départ et le parcours auraient pu être revus et programmés dans d’autres endroits afin d’éviter certaines artères.

Nous aurions mieux compris la position du bourgmestre s’il avait invoqué l’état désastreux de certaines artères tournaisiennes pour les deux roues comme la rue St Martin ou de la Citadelle où à chaque coup de pédale le cycliste risque l’embardée.

Un rétropédalage

Bref, après mûre réflexion et à quelques encablures d’échéances électorales, le maïeur tournaisien semble revenir à de meilleurs sentiments.

C’est connu, un homme politique partageant la couette avec une Ministre ne passe pas inaperçu…

On apprend via certaines indiscrétions de son Cabinet que le couple politico/glamour Tournaisien avait d’abord passé quelques jours de vacances loin des regards et des objectifs sur une plage naturiste… et qu’ils y ont pris goût, un goût certain même.

Est-ce ce triptyque loin des terres tournaisiennes avec sa Lulu et en tenue d’Adam (et d’Eve) qui aurait fait changer d’avis Polo ? Il se chuchote en effet que le bourgmestre Tournaisien aurait pris goût à sentir un petit vent et le soleil lui caresser la peau.

Mieux, notre duo à la rose s’est essayé à la promenade à vélo (voir photo) …

Et comme bien souvent, un photographe traîne toujours dans le coin à l’affût d’un cliché qui pourrait être vendu dans un magazine à sensations tels « Voici » et autres revues du même ton.

Mais ici pas de chance pour le « voyeur » … car personne ne semblait intéressé d’acheter le cliché et les journaux locaux ont sans doute craint de trouver portes closes pour leurs bonnes infos locales en cas de diffusion du cliché assez chaud. Pour preuve ? Souvenez-vous de la page « Regard » qui paraissait chaque samedi dans le journal L’Avenir qui égratignait de temps en temps et gentiment nos politiciens… Cette page fait désormais partie du passé. Et dans le même registre, la page « Une semaine de sport » qui paraissait le samedi et qui donnait un autre regard sur l’actualité sportive du même journal ne fait plus que des apparitions sporadiques …  Etrange n’est-ce pas ?

J’ai donc le privilège de publier en primeur une photo haute en couleurs du couple politico/glamour tournaisien.

En soutien aux Ecolos

Son Echevin de la mobilité Jean-François Letulle se dévouant corps et âme pour éjecter un maximum de voitures de sa ville (on n’est pas Ecolo pour rien), Polo ne voit pas pourquoi il ne lui donnerait pas un petit coup de rayon pour mettre en avant la mobilité douce dans sa chère ville d’autant plus qu’il y aurait 36 % de cyclistes en plus qui sont comptés aux entrées de la ville de Tournai. C’est donc une belle manne d’électeurs potentiels pour celui qui compte rempiler dans ses fonctions de maïeur en 2024.

Quand ?

Mais il faudra sans doute encore attendre quelques semaines et les beaux jours pour découvrir la date et le circuit qu’emprunteront nos joyeux cyclistes et amateurs de trottinettes qui déambuleront dans les artères tournaisiennes.

On ne peut évidemment que féliciter le bourgmestre Tournaisien de son initiative et de ce revirement inattendu.

Même si elle a été invitée, aucun écho venant de Mouscron et de sa bourgmestre Brigitte Aubert pour savoir si elle participera à ce défilé de beaux … mollets et si une telle initiative se tiendra dans la foulée dans la cité des Hurlus ! Madame Aubert attend sans doute de voir si la randonnée tournaisienne remportera un beau succès.

Parking des Arts : c’est dégoûtant !

A la demande de quelques personnes, je suis allé me promener dans le Parking « Les Arts » situé dans la rue du Christ.

On m’avait prévenu que je serais surpris mais je ne m’attendais toutefois pas à un tel spectacle. J’étais abasourdi, j’avais tout simplement envie de faire demi-tour !

Après en avoir visité tous les étages, il faut reconnaître qu’il faut un sacré courage pour y garer sa voiture.

Gilbert Bécaud chantait « L’important c’est la rose ». On est loin de ce parfum délicat en parcourant ce parking souterrain.

Il y règne une puanteur indescriptible. Une odeur d’urine vous prend les narines comme ce n’est pas possible. Une puanteur fétide, nauséabonde, écœurante, à vous donner la nausée. Je me suis revu pas mal d’années en arrière où j’avais visité un bidonville à Jakarta.

Un effluve âcre vous prend à la gorge et imprègne vos vêtements sans coup férir.

C’est bien simple, à peine rentré chez moi, ce fut la douche, le brossage des dents et un bon chewing-gum à la menthe. Beurkkkkkk!

Ce n’est pas tout !

Quasi dans quasi chaque coin de ce garage on retrouve une merde… Oui, vous avez bien lu, de la merde !

On pourrait penser que des chiens viennent s’y soulager, mais lorsque l’on voit du papier autour de ces monticules de caca il n’y a pas photo, on devine d’où elle provient..

Comme on me l’avait rapporté, certains SDF y passeraient la nuit.

Bref, à quelques heures de la fête des Hurlus où il sera, si le beau temps est de la partie, très difficile de trouver une place pour se garer dans le centre ville, il est fort probable que pas mal de personnes venant de l’extérieur trouveront refuge dans le parking jouxtant le Centre Marius Staquet.

Je n’ose imaginer la tête de ces visiteurs et ce qu’ils penseront de l’accueil mouscronnois …

Pour la petite info, j’ai croisé deux stewards venus faire une petite ronde dans le parking. Je leur ai demandé s’ils avaient une pince à linge pour se boucher le nez et leur ai souhaité bien du plaisir.

Oyé oyé braves gens, le parking est gratuit à Mouscron

Certains me diront que contrairement à Tournai et Courtrai le parking à Mouscron est gratuit. La gratuité ne peut justifier ces conditions inadmissibles. Et ce n’est pas les nouveaux bacs à fleurs aux alentours qui amélioreront cette situation surréaliste.

Des travaux pour 826.000 € !

On se demande à quoi a servi cette somme car il y a toujours autant d’humidité. Le parking a été fermé quelques mois en 2019 pour effectuer des travaux. Et dire que notre bourgmestre déclarait à l’époque « Ce parking sera beaucoup plus propre et plus accueillant ».

Je veux bien l’inviter à y faire un tour mais je crains fortement qu’elle refuse mon invitation…

Encore une Ministre à Mouscron

On espérait qu’Annelies Verlinden, la Ministre de l’Intérieur et son équipe, de passage sur la Grand–Place ce mardi fasse un détour par ce parking exemplaire… mais non, elle avait d’autres projets, à savoir les quartiers du Mont-à-Leux, du Risquons-Tout et du Tuquet avec une halte à l’antenne de Police.

Les riverains regretteront sans aucun doute qu’elle ne se soit rendue au Centre Fedasil afin de les rencontrer et discuter avec eux des problèmes qui les préoccupent.

Pour Fedasil, ce sera sans doute pour une prochaine fois.

Encore une visite ministérielle me direz-vous !  Une de plus avec à la clé de belles promesses…

Paroles, paroles, paroles … Encore …

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Sale temps pour Brigitte Aubert, la bourgmestre de Mouscron

Un véritable séisme s’est abattu ces dernières heures sur Mouscron…

Depuis quelques jours, il se chuchotait qu’un ouvrier était décédé en travaillant dans une maison appartenant à la bourgmestre de Mouscron et/ou à son mari.

Ce matin, un gros titre barrait la première page de L’Avenir « « Madame Aubert faisait-elle travailler « au noir » » ?

Cette info circulant depuis quelques jours, on se demandait qui aurait le courage de lancer l’information. No Tele s’est lancé suivi par Sud Presse et ensuite L’Avenir.

Avant ce malheureux épisode où une personne a perdu la vie, madame Aubert a déjà dû faire face à pas mal de bruits ou rumeurs courant en ville.

Le premier en date fut celui de son couple qui était au plus mal. Certains parlaient de séparation, de divorce, … et j’en passe. Notre bourgmestre aurait d’ailleurs fait une mise au point à ce sujet au sein du CAM. Vinrent ensuite les tribulations de sa belle-fille relayées par la presse. Cette dernière a eu le courage de mettre les points sur les i et c’est tout à son honneur.

Bref, arrêtons de tirer sur les poules, le verger est plein.

L’impartialité de la presse

Comment la presse écrite allait-elle relayer l’info d’une bourgmestre prise dans la tourmente et qui doit sans aucun doute être très mal dans sa peau en ce moment.

Le journal télévisé de No Télé de ce jeudi 18 heures présenta un reportage d’un peu moins de 6 minutes donnant même la parole à Charles-Eric CLESSE, l’auditeur du travail du Hainaut pour travail illégal.

Un peu avant 20 heures, c’était au tour du Nord-Eclair de sortir son papier sur leur site internet. L’information de la télévision locale est relayée ; ni plus ni moins. L’article n’est même pas signé ! L’auteur a-t-il eu peur de la réaction de notre Bourgmestre ou peut-être n’assure-t-il pas ses écrits ? A-t-il eu peur qu’on lui coupe le robinet des infos ?

Et L’Avenir me direz-vous ?

Très souvent premiers sur la balle, les journalistes tardaient à sortir l’info. Les empêcherait-on de sortir cette info ? Que nenni.

A 20.44, le billet tombait ! On comprend mieux le retard apporté tant l’information est détaillée. Un vrai travail de journalisme, de fouine avec des mots très durs de Thomas Turillon pour commencer « Même s’il faut que l’enquête puisse être menée sereinement, c’est à nouveau du grain à moudre qui est donné aux détracteurs qui estimeront notamment que la bourgmestre n’était pas à la rue au point de faire travailler gratuitement un senior parcourant 100 kilomètres aller-retour à chaque fois, qu’elle avait quand même les moyens de trouver un autre entrepreneur et surtout, en guise d’exemplarité prônée à la Ville, de faire travailler de façon officielle de l’entreprenariat régional qui souffre déjà d’une terrible crise actuellement traversée… ».

Pour sa part, son collègue, Géry Eykerman titrait. « Sans contrepartie ? L’étrange défense de la bourgmestre de Mouscron » en rajoutant une fameuse couche « Alors qu’est-ce qui peut pousser une femme politique, pas tout à fait démunie, à insister sur le fait que l’homme qui travaillait chez elle le faisait « gratuitement », « par amitié » ? Qu’est-ce qui peut la pousser à préférer se faire passer pour profiteuse plutôt que pour quelqu’un qui a eu recours à une personne travaillant au noir ? »

Bref, on lit, on relit, on écarquille les yeux et on compare… et on se pose également des questions.

Depuis combien d’années cette personne travaillait-elle pour le couple Aubert ? Quid des dédommagements si la culpabilité est prouvée ? Madame Aubert ne devrait-elle pas faire un pas de côté le temps que cette affaire soit traitée et classée ?  

Le prochain conseil communal risque d’être chaud. Si elle est présente et qu’on la questionne sur le sujet elle lancera certainement qu’on ne parle pas de problèmes privés au sein du conseil communal.

Pourquoi deux tons différents pour un même fait ?

Les anciens Mouscronnois ne sont pas dupes. Ils n’ignorent pas que le Nord-Eclair a toujours été très/trop proche du pouvoir à Mouscron.

Qui ne se souvient pas d’André Losfeld, dit Nounours dont le bureau était alors planté sur la Grand-Place de Mouscron, à un jet de stylo de notre administration communale ? D’une nature grande gueule, gros cigare au bec, pas toujours très clean sur lui. C’est sa plume qui faisait la pluie et le beau temps à Mouscron. Toujours aux basques de feu l’ancien bourgmestre Jean-Pierre Detremmerie et de sa cour pour ne pas dire sa clique. Il ne fallait pas le contrarier car il vous rentrait dans le lard. Si vous touchiez à feu l’Excelsior vous étiez impardonnable !

Je peux en témoigner pour avoir essuyé les foudres de sieur Losfeld. Toutefois, un petit recommandé envoyé dans les gencives le remettait vite à sa place même s’il essayait de faire bonne figure.

C’est certain que lui avait compris l’importance pour un journal d’être proche de l’Hôtel de ville, de sa majorité, du pouvoir en place. Mieux, même au sein de l’opposition il avait trouvé son rapporteur qui en plus occupait un poste d’administrateur au sein, du club de football local.

Lorsque Alfred Gadenne fut élu bourgmestre, c’est Jean-Michel Soupart alors chef d’édition du Nord-Eclair et aujourd’hui chef de bureau à … l’administration communale de Mouscron qui s’empressa d’offrir un gsm au nouveau bourgmestre.

Pour obtenir des infos en primeur, il est indéniable qu’il faut très souvent caresser le pouvoir dans le sens du poil et être très gentil avec les membres de la majorité.

Quelques « anciens » n’hésitent pas à se confier en précisant que c’est une coutume hurlue d’avoir à sa solde des journaleux. Certains auraient même eu, à une certaine époque, des privilèges princiers en logeant gratis à l’hôtel. Il y a prescription ! 

« On a les politiques qu’on mérite » dit-on… mais qu’ai-je fait pour mériter ça, moi ?

Bref, en attendant, des enfants pleurent leur papa et personne ne le leur rendra.

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Le foot mouscronnois déjà dans la tourmente ?

Qui a dit qu’il n’y a jamais de fumée sans feu ?

Alors que l’on semblait de plus en plus repartir sur des bases résolument saines pour relancer le foot à Mouscron avec des Mouscronnois, il semblerait qu’à peine mis sur les fonds baptismaux, le nouveau club de football local (Stade Mouscronois Squadra)  doive déjà faire face à quelques soucis … Le foot à Mouscron ne sera donc jamais un long fleuve tranquille.

Rien n’est clair depuis quelques temps. Malgré l’investissement de pas mal de personnes pour relancer le foot mouscronnois, notre Bourgmestre Brigitte Aubert et son acolyte l’Echevin David Vaccari semblent vouloir à tout prix retrouver du foot professionnel à Mouscron.

Vite largué de feu l’Excel, Mbo MPenza voulait à nouveau se mettre en avant. Pari réussi car il devient le président de Mandel, un club basé à Izegem mais qui jouerait à Mouscron… Dans la foulée, on peut raisonnablement envisager qu’Mbo emmènera son frère Emile dans ses bagages.

Malgré les 25 minutes de route et un peu moins de 30 kms qui séparent les deux villes, nous savions que ce club flandrien souhaitait venir jouer à Mouscron mais là, les responsables semblent bel et bien vouloir éjecter les vrais Mouscronnois de leur stade. N’est-ce pas madame Aubert ? N’est-ce pas monsieur Vaccari ?

Ne serait-ce pas couper l’herbe sous le pied des dirigeants Hurlus qui aujourd’hui ne savent toujours pas où ils pourront jouer lors de la prochaine saison et à quelles conditions.

Dans le pire des cas, n’est-il pas possible de faire cohabiter ce club flamand avec le club mouscronnois ? Rappelons qu’à Bruges, deux clubs de 1ère division partagent le stade.

Ce qui est possible à Bruges ne pourrait pas l’être à Mouscron ?

Une décision aujourd’hui ?

Une entrevue avec le véritable club de foot mouscronnois, et les autorités politiques prévue ce jour devrait nous éclairer un peu plus sur les intentions de notre administration et de l’IEG quant à l’avenir du Stade Mouscronnois Squadra. Après les nombreuses promesses de rendez-vous, mieux vaut tard que jamais diront certains.

Il reste à espérer que le Stade Mouscronnois Squadra ne soit pas le cocu du ballon rond à Mouscron comme le fut Péruwelz.

Et le Futurosport ?

A ce propos, la Bourgmestre semble se réjouir des subsides obtenus et de la série d’investissements qui les accompagnent… Sauf que cela ne concerne – quand on lit et relit bien – qu’UN SEUL SPORT … Devinez ! Le football, évidemment ! 

Sur le site Internet de la Ville de Mouscron un gros titre saute aux yeux « Un subside de 2,5 millions € pour les aménagements du Futurosport » … En parcourant cette page on peut découvrir que « Pour le projet concernant des aménagements divers au pôle football du centre sportif de la Barrière Leclercq, mieux connu sous le nom de Futurosport, c’est un subside provisoire de 2.430.280 euros qui est annoncé ! ». 

Certaines personnes rient jaune en faisant remarquer que « Futurosport » s’écrit sans S …. On ne peut donc y favoriser qu’une seule discipline.

En aparté, les langues se délient et expriment des déceptions quant à la différence de traitement des élèves logeant à l’internat selon le sport pratiqué. Rien que les moyens de transport proposés décourageraient les non-footeux…

Le niveau de discipline par rapport au concept « école » serait également problématique pour ceux qui désirent s’épanouir au-delà d’une ligne tracée à la chaux….

Bref, la presse et quelques politiques locaux font la publicité d’une belle manne promise. Ils feraient également bien d’évaluer le concept avec TOUS les acteurs avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se retrouvent avec une maison à moitié vide sur les bras car les perles encore présentes aujourd’hui auront quitté l’endroit.

Repartira-t-on vers de nouvelles aventures nébuleuses avec le ballon rond à Mouscron ? Quel rôle jouera Michel Franceus, l’ancien vice-président de feu Royal Exel Mouscron mais également encore pour quelques temps président de l’IEG ? Poste où il s’accroche très fort, financièrement parlant.

Et bientôt le tour du cyclisme ?

Si ici on parle plus spécialement de la saga du ballon rond mouscronnois, un autre dossier pourrait sans doute également faire parler de lui, une maison du cyclisme devrait en effet voir le jour en 2023.

Nul doute qu’on en reparlera et qu’ici également, on risque de bien rigoler, car ce sera sans doute une nouvelle histoire familiale.

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Mouscron, l’endroit où il faut être ?

2 € 40, tel est le prix pour parcourir la gazette Nord-Eclair du dimanche … C’est quand même cher payé pour un journal léger, léger, léger dont cinq ½ pages de pubs, une de mots croisés et 2 réservées aux programmes TV.

OK, il n’y aurait rien à redire si on n’avait pas l’impression qu’on se fiche des lecteurs, le cochon de payeur.

Ce dimanche matin, si le soleil n’était pas aussi chaud et présent, je me serais cru quelques mois plus tôt, plus précisément au 1er avril dernier…

C’est un article non-signé repris en page 7 sous le titre « Mouscron, the place to be ? », traduction « Mouscron, l’endroit où il faut être » qui a particulièrement suscité ma curiosité.

Alors là, le journal m’est tombé des mains ! Je n’en croyais pas mes yeux ! Ils ont osé !

Explications ?

Est-ce un article qui devait paraître il y a une bonne dizaine d’années et qui on ne sait par quel miracle a été publié dans les pages de ce dimanche ? Le journal local a-t-il fait appel à un étudiant venu dont ne sait où pour combler le manque d’inspiration des journaleux de service ? L’auteur du texte a-t-il trop forcé sur l’alcool attablé avec un journaliste au « Brasseur » ou au « Georgy’s Bar » ?  Un petit malin s’est-il amusé à créer le buzz ? Je ne vois que cette dernière explication tellement la ficelle est grosse …

Les quelques extraits ci-dessous devraient vous donner la banane pour quelques heures car même nos élus politiques n’auraient pas osé sortir de tels bobards. Encore que …

Lisez plutôt : « Mouscron attire et continue d’attirer, un fait dont personne ne doit douter. Alors que la partie flamande de la région a le plus grand mal à attirer les touristes d’un jour dans les centres villes. », « Mouscron reste une attraction pour beaucoup de gens », « Du shopping, une journée de lèche-vitrines ou simplement une soirée de détente ? Tant les Wallons que les Flamands se retrouvent à Mouscron. », « L’afflux d’excursionnistes est un atout majeur pour ceux qui souhaitent investir et faire des affaires à Mouscron. », « Les commerces traditionnels d’antan côtoient des activités ultramodernes dignes d’une métropole », « 7700 (lisez Mouscron) s’impose aisément comme le code postal le plus branché de Wallonie picarde ». N’en jetez plus, la coupe est pleine.

Non, vous ne rêvez pas, l’article version méthode Coué est paru dans le Nord-Eclair de ce 10 juillet 2022 et pas dans Le Gorafi, un site d’information parodique français ni dans le Canard Enchaîné qui comme chacun le sait est un hebdomadaire français satirique.

Ce rédacteur s’est-il projeté en l’an 3022 après Jésus-Christ ? A moins qu’il ne cherche également et tout simplement à se caser dans le Cabinet de notre Bourgmestre ou chez un Echevin, comme d’autres l’ont fait avant lui ?

Les optimistes (et les autres !) ne manqueront pas de nous faire remarquer qu’il vaut mieux lire ce genre de chronique qui nous fait rire aux larmes que des articles sur les bagarres et autres faits divers qui empoisonnent la vie des Mouscronnois et qui reflètent tristement la réalité du terrain.

On devrait lire plus souvent ce genre de chronique dans le quotidien régional car comme l’affirme Christine Jammes : « Rire en famille, c’est mettre une belle cerise sur le gâteau de la vie. »

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